2020 le confinement nous a tous cloîtrés chez nous et empêché l’entretien habituel des espaces publics juste au moment de la pousse et de la pollinisation. La météo , chaude, venteuse, ensoleillée avait entraîné une pollinisation très forte. De nombreux allergiques avaient beaucoup souffert de leurs symptômes.

2021 le masque partout intérieur et extérieur, la reprise de l’entretien des espaces verts et une météo capricieuse, fraîche, humide, peu ensoleillée avaient cette fois permis aux allergiques aux pollens de se sentir mieux. Certains ont d’ailleurs depuis adopté le masque pour la tonte de leur pelouse avec des résultats positifs.

La saison des graminées est déjà en cours, la météo est favorable soleil, chaleur
inhabituelle pour cette époque, vent d’est, et plus de masque.
La médecine est un art, l’allergologue doit aussi intégrer les éléments climatiques et
politiques dans la prise en charge de ses patients.

Les événements climatiques futurs devront être intégrés à notre pratique. Nos patients allergiques et nous-mêmes devons être des acteurs à notre échelle individuelle dans la lutte contre le réchauffement climatique et les modifications de notre environnement.

N’oublions pas qu’en 2050, demain, la moitié de la population sera touchée par l’allergie, une des « maladies du siècle »