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L'édito de la Présidente

Le printemps

publié le 12/04/2021 | par Isabelle Bossé

Le printemps est jusqu’à présent assez différent de celui de l’année passée.

En effet, dès le début du confinement la météorologie a été des plus clémentes avec un ensoleillement et des températures dignes d’un mois de juin. La pollinisation a donc été précoce, intense et prolongée : beaucoup de vent, soleil et chaleur associés à une absence de fauchage voire d’entretien des espaces verts en raison de la mise à l’arrêt de nombreuses professions. La diminution drastique de la circulation avait permis une amélioration de la qualité de l’air.

Ce printemps se présente différemment : quelques jours de chaleur inhabituelle en février avec déjà quelques symptômes allergiques, puis une autre courte période en mars faisaient craindre un début de saison difficile, mais des températures basses se sont installées sur la France avec des gelées qui ont ralenti la végétation. Dans les jours qui viennent pluie et températures matinales très fraîches, devraient permettre aux allergiques de retarder le début de leurs symptômes.

Par ailleurs nous porterons encore un masque ce printemps et cela aussi diminue l’inhalation des pollens et des polluants particulaires.

Ceci nous montre bien qu’un printemps ne ressemble pas au précédent et cela se vérifie assez régulièrement.
D’où certaines difficultés pour les patients à anticiper la survenue de leurs symptômes et la prise de leurs traitements symptomatiques.

Suivre la météo, mais il y a souvent des marges d’erreur, les vents ( ceux d’est sont porteurs de pollens, ceux d’ouest ne le sont pas), et les prévisions polliniques ( sites internet du RNSA, des pollinariums sentinelle ) permet d’évaluer le risque lié aux pollens auxquels on est sensibilisé.

Des outils numériques sont et seront développés dans les prochaines années pour permettre une meilleure approche conjointe entre la météorologie, les émissions de pollens, les polluants présents ( qui augmentent l’allergénicité des pollens et l’inflammation non spécifique des voies respiratoires.

En tout état de cause, si vous êtes de plus en plus handicapé par une allergie printanière, consulter votre médecin traitant est une première étape qui vous soulagera, et si besoin consulter un allergologue à la fin de la saison pollinique pour préparer la suivante peut s’avérer très utile.

A tous allergiques ou pas, je vous souhaite de pouvoir profiter pleinement de cette saison.

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