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L'édito de la Présidente

Les allergies pas seulement au printemps

publié le 13/09/2022 | par Isabelle Bossé

L’allergie la plus connue, la plus médiatisée est celle qui frappe les patients à l’arrivée des beaux jours, le célèbre « rhume des foins » qui sévit en général jusqu’en juillet.

On a tendance à oublier qu’il y a des pollens précoces et tardifs qui sont en cause, induisant des symptômes de janvier, parfois même décembre, à octobre.

Ces pollens précoces (comme le bouleau, le noisetier, le cyprès) sont présents de façon variable selon les régions, de même que les pollens tardifs (armoise, pariétaire, ambroisie).

Même s’ils touchent moins de personnes que les pollens de graminées, responsables en grande partie du rhume des foins, ils ne sont pas à négliger.

Ce d’autant plus, que des études montrent de façon indéniable l’allongement des saisons polliniques depuis une vingtaine d’années, que les polluants de l’air accentuent le pouvoir allergisant des pollens, et que le réchauffement climatique va permettre l’extension territoriale d’espèces jusque-là retrouvées dans les régions plus chaudes.

Parmi les multiples raisons de l’augmentation incessante du nombre de personnes atteintes de maladies allergiques, celles-ci ont une grande importance : lutter contre le réchauffement climatique, diminuer voire arrêter les émissions de polluants dans l’air ambiant, et repenser la gestion des végétaux sont des pistes que nous devons suivre, sous peine qu’il y ait plus d’allergiques que de non-allergiques dans 20 ans.

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