Ma précédente chronique était déjà consacrée à ce sujet mais j’y reviens compte tenu des très nombreux développements que le sujet a connus au cours du mois écoulé.
En effet, le sujet présente une double actualité
Les travaux pratiques viennent immédiatement avec le déconfinement. En effet, la peur d’utiliser, dans les grandes villes les transports collectifs, a pour corollaire un recours probable massif à la voiture individuelle et par voie de conséquence un risque d’augmentation de la fréquentation automobile alors que celle-ci avait baissé depuis plusieurs années. D’où les choix faits par un certain nombre de villes à commencer par Paris d’encourager massivement l’usage du vélo en créant de nombreuses voies sécurisées pour le vélo et de très nombreux parkings en périphérie pour permettre aux banlieusards de laisser leur véhicule à l’entrée de Paris. Mais ce qui est fait à Paris l’est également dans un certain nombre de grandes villes en région. L’objectif est d’essayer de réduire la pollution atmosphérique étant précisé que durant toute la période de confinement, si l’ ozone et le dioxyde d’azote ont vu leur niveau profondément réduit, e il n’en a pas été de même des particules fines , dont les taux ont atteint à plusieurs reprises le niveau d’information, voire d’alerte.
Une des premières conséquences de l’épidémie est donc la prise de conscience que le sujet de la pollution atmosphérique est un sujet majeur et non pas mineur pour la prévention sanitaire, la question rejoignant bien entendu celle des émissions de gaz à effet de serre, car ils sont frères siamois.