Tout comme les pilotes d’avion, les professionnels de santé doivent valider régulièrement leurs compétences, dès le diplôme obtenu. C’est inscrit dans le code de déontologie des médecins « Le médecin doit donner des soins conformes aux données acquises de la science : le médecin a le devoir de s’informer des progrès de la médecine nécessaires à son activité « . Elle s’applique aux médecins mais aussi aux pharmaciens, dentistes, sage-femmes, infirmiers , kinés et pédicures-podologues.  

Jusque là, aucun contrôle n’était effectué mais les dernières réformes vont resserer la vis avec des bilans tous les trois ans. La période actuelle a débuté le 1er janvier 2023. 

Plusieurs possibilités s’offrent aux professionnels : 

• Soit suivre des actions de formation (DPC pour developpement personnel continu) avec au moins 2 des trois thèmes suivants : 
• De formation continue  
• D’analyse, d’évaluation et d’amélioration de ses pratiques  
• Et de gestion des risques 
• Soit suivre un parcours proposé par son CNP (Conseil National Professionnel) qui peut valider des abonnements à des revues, la présence à des congrès, la rédaction d’articles scientifiques, etc.. 
• Soit travailler dans un service accrédité (pour la cancerologie par exemple, en validant des critères comme des réunions régulières de concertation pluriprofessionnelle) 

Les CNP proposent des orientations prioritaires pour les actions de formation.

Le conseil de l’Ordre accompagne les professionnels, contrôle le respect des obligations et met en place les procédures en cas de non respect, avec une potentielle interdiction temporaire d’exercer. 

En cette période compliquée, avec l’arrivée de l’IA en santé et l’émergence de thérapeutes en tout genre non diplomés, il est primordial que les professionnels de santé confirme ce professionalisme par cette validation et que le controle se fasse par les pairs, et non par les assurances. 

Continuons de nous former en 2024, notamment sur la qualité de l’air et la médecine environnementale !